L'épée française du XVIIème au XVIIIème siècle





u cours du XVIIème siècle, la France se détache partiellement de ses modèles italiens et espagnols du siècle précédent pour développer une escrime uniquement d’estoc, très rapide, avec des armes plus légères que les rapières. Vers 1650 apparaît pour la première fois la mention du fleuret comme arme d’exercice, copie sécurisée de l’épée française de duel. Cette escrime, encore bien ancrée dans les principes du XVIème siècle va peu à peu donner naissance, après plusieurs évolutions entre le XVIIIème et le XXème siècle, à l’escrime olympique actuelle au fleuret et à l’épée. L’épée du XVIIIème siècle de duel est intéressante à manier car elle combine certains aspects « modernes » de l’escrime, tel l’estoc et la légèreté avec des éléments hérités des époques antérieures comme les écartements de lames de la main gauche.